Clinique Vétérinaire Lacordaire inc.

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CANADA

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Médecine et chirurgie des animaux de compagnie

Blogue

Les tiques

Saviez-vous que les tiques associées à la maladie de Lyme s'activent dès que la température commence à grimper ? Lorsqu'il fait 4 ºC, le « réveil-repas » des tiques se déclenche et elles se mettent en quête d'un repas sanguin. Ne laissez pas votre animal de compagnie devenir leur hôte pour le petit-déjeuner ! Prenez les devants et communiquez avec nous dès maintenant pour discuter des moyens de protéger votre animal contre les tiques. 

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Quoiqu'il soit vrai que certaines espèces de tiques privilégient les herbes hautes, d'autres préfèrent les terrains boisés. Saviez-vous, par exemple, que les tiques à pattes noires (l'espèce associée à la maladie de Lyme) sont attirées par un environnement humide et se trouvent souvent sous des couches de feuilles mortes ? Venez nous rencontrer pour discuter des moyens de contrôler les tiques... surtout si vous et vos animaux de compagnie fréquentez des terrains boisés !

Si vous découvrez une tique sur votre animal, restez calme. Retirez-la avec précaution, conservez-la dans un bocal ou un sac en plastique, et venez nous la montrer. Nous pourrons vous aider à identifier l'espèce dont il s'agit et, s'il y a lieu, expédier la tique à un laboratoire d'analyse pour déterminer si elle est porteuse de la maladie de Lyme. (P.S. - Pour des conseils sur la meilleure façon de retirer une tique, cliquez ici)

Vous savez sans doute que les tiques se nourrissent du sang d'autres animaux, mais savez-vous comment elles détectent leurs hôtes éventuels ? Elles s'installent sur des feuilles ou des herbes longues et étirent leurs pattes antérieures, qu'elles utilisent pour capter le souffle, l'odeur, la chaleur corporelle, et les vibrations d'un animal, auquel elles s'agrippent. Vous n'avez donc pas à craindre qu'une tique prenne son envol et atterrisse sur votre animal. Par contre, méfiez-vous des amas de feuilles et des herbes hautes - et venez discuter avec nous des moyens de protéger votre animal contre les tiques !
   
N'oubliez pas que le partage de publications n'est que le début de l'échange. Surveillez votre fil de nouvelles, répondez aux commentaires et aux questions, encouragez la rétroaction... bref, prenez part à la conversation et encouragez les propriétaires d'animaux à rendre visite à votre clinique !  

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La stérilisation

March 1, 2018 | Dre Asselin

Chez le chien et le chat, la stérilisation est une intervention chirurgicale qui consiste en l’ablation des gonades (Ovaires/Testicules) afin de rendre stérile, c'est-à-dire inapte à la reproduction.

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Les avantages d’une telle intervention réside principalement en la réduction des populations animales, en plus de neutraliser les effets indésirables des menstruations, chaleurs, et de limiter le développement potentiel de tumeurs mammaires et d’infection utérine (pyomètre) chez vos animaux de compagnie.

Vous avez peur de faire anesthésier votre animal, Savez –vous qu’il existe plusieurs options pour lesquels vous pouvez opter quand votre animal sera anesthésié pour  une chirurgie ou tout autre intervention nécessitant une anesthésie et que notre établissement dispose de tout le matériel nécessaire pour effectuer le tout sur place en peu de temps.

  • Bilan sanguin pré opératoire. (Sert à déceler les anomalies qui pourraient être présente sur les organes interne tel le rein et le foie) ce test vous est offert a coût abordable et grâce à notre matériel de laboratoire, les résultats sont obtenus dans un délai d’environ 30 minutes.
  • Fluidothérapie intraveineuse : Elle consiste en l’installation d’un Cathéter intra veineux dans la patte de devant et dans l’installation de fluide qui seront donné de manière intraveineuse en continue dans ce cathéter.  Cela permet à l’animal de rester hydrater tout au long de la procédure, d’éliminer l’anesthésie plus rapidement, de garder une bonne pression sanguine tout au long de l’intervention et aussi, il permet au personnel d’avoir accès à une veine ouverte lors de toute la procédure.

De plus lors de l’anesthésie, votre animal sera branché sur un moniteur (oxymètre) Cet appareil nous permet de surveiller les signes vitaux tels que le taux d’oxygénation et les battements cardiaques durant l’anesthésie.

VIRUS DE LA LEUCÉMIE FÉLINE

December 13, 2017 | ACMV

Le 12 décembre 2017

 
Le virus de la leucémie féline (FeLV) est un virus à progression lente qui persiste habituellement dans le corps des chats, perturbe l’immunité normale et possède des stades d’infection. L’infection par le FeLV se traduit par un risque accru pour les infections et le cancer. 

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Symptômes

Les chats ont tendance à manifester des symptômes de la maladie lorsqu’ils sont de jeunes adultes, habituellement de la maturité jusqu’à l’âge d’environ cinq ans, même si le virus est souvent acquis lorsqu’ils sont des chatons. 

Les symptômes du virus varient : 

  • Les chats peuvent développer une leucémie ou un lymphome primaire. 
  • Des infections du tube digestif, de la cavité orale, de la peau ou du système nerveux peuvent causer la diarrhée, la maladie parodontale, des abcès ou un mauvais équilibre, qui sont attribuables à une déficience du système immunitaire.  
  • Des troubles sanguins comme un faible taux de globules rouges (anémie) ou de globules blancs; 
  • Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et des infections des voies respiratoires supérieures peuvent être fréquentes et difficiles à gérer. 
  • D’autres symptômes généraux d’une mauvaise santé peuvent se produire, dont une perte de poids, un pelage terne ou clairsemé et des anomalies de la reproduction. 

Transfert et risques du virus

Le transfert du virus peut se produire de la mère aux petits, entre des chats logés ensemble ou dans les colonies de chats féraux. Le partage des bols de nourriture et d’eau, le toilettage mutuel, les combats et les litières partagées peuvent tous permettre le transfert du virus. 

Une fois que le chat est infecté, le virus se propage dans le système circulatoire du corps et, chez certains chats, le virus fusionne avec les gènes du chat et devient inactif dans la moelle osseuse (en tant que provirus). Cette infection est qualifiée de régressive et ces chats n’auront pas de test positif lors des épreuves cliniques routinières et ils peuvent sembler normaux pendant un certain temps. 

Chez certains chats, l’infection devient persistante et ces chats peuvent excréter le virus, qui pourra infecter d’autres chats. Le virus ou les complications connexes provoquent habituellement la mort de ces chats dans un délai de deux à cinq ans après l’infection initiale. 

 

Diagnostic


Des tests sont disponibles et ils sont utilisés pour dépister les chats malades et en santé. L’infection peut être silencieuse pendant des mois, voire des années, et les tests jouent donc un rôle important. Les jeunes chatons et chats exposés à des chats infectés devraient subir de nouveaux tests dans quatre mois, même si les résultats des tests initiaux étaient négatifs. 

Certaines cliniques vétérinaires utilisent les tests ELISA pour vérifier la circulation de la protéine du virus. De nouveaux tests de laboratoire d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) peuvent être plus sensibles et peuvent identifier même de faibles quantités du provirus dans le système. Un test d’immunofluorescence sur un frottis sanguin ou des prélèvements de la moelle osseuse sont aussi utilisés pour tester les cellules et détecter la présence du virus de la leucémie. Votre vétérinaire peut discuter des avantages et des désavantages de chaque test avec vous.

 

Stratégies de prévention et gestion des chats infectés :

  • Gardez les chats malades ou activement infectés à l’intérieur et en isolement.
  • Vaccinez les chats qui habitent dans le même environnement que les chats positifs pour le FeLV et vaccinez les chats qui sortent à l’extérieur. La vaccination des chats adultes se fonde sur le risque. Les chats d’intérieur présentent un risque inférieur que ceux qui se promènent à l’extérieur. Même si la vaccination n’est pas efficace à cent pour cent, c’est le meilleur moyen de protection.
  • Mettez les nouveaux arrivants en quarantaine et faites-leur subir des tests afin d’assurer qu’ils sont négatifs pour le FeLV avant de les laisser pénétrer dans un foyer ou un établissement.
  • Réduisez le stress et la surpopulation et offrez une nutrition de qualité ainsi que des soins préventifs appropriés.
  • Évitez d’accoupler les chats qui ont obtenu un test positif pour le virus. Les jeunes chatons s’exposent au risque le plus élevé de contracter la maladie vu que leur système immunitaire n’est pas aussi bien développé que celui d’un chat adulte. 
  • Effectuez des évaluations de la santé deux fois par année ou plus fréquemment pour les chats malades conformément aux directives de votre vétérinaire.
  • Utilisez une désinfection appropriée pour nettoyer un environnement où un chat infecté a déjà habité avant d’introduire de nouveaux chats ou chatons; le virus ne survit pas longtemps sur les surfaces.

Traitement

Il n’y a pas actuellement de traitement pour la maladie. Des essais récents avec des médicaments antiviraux, de la chimiothérapie pour les cancers connexes, la thérapie à l’aide d’immunomodulateur des cellules T et à l’interféron oméga s’avèrent prometteurs pour la gestion chronique. Votre vétérinaire peut vous expliquer ces modalités plus en détail. Des soins de soutien sont prodigués pour les complications associées à la maladie, notamment les infections secondaires et l’anémie. 

Parlez à votre vétérinaire à propos des précautions requises afin de protéger votre chat contre le virus FeLV ou pour aider à gérer un chat infecté. 


Dre Kathleen Cavanagh, consultante en rédaction en ligne de l’ACMV
B.Sc., D.M.V., MET

Dre Beth Hanselman, consultante spécialiste
D.M.V., D.Sc.Vet., Dip DACVIM                                                                     
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QUAND FAUT-ON S’INQUIÉTER DES VOMISSEMENTS?

May 2, 2017 | ACMV

Le 1 mai 2017

Il n’est pas rare pour les chats et les chiens de vomir. Même si cela ne suscite pas nécessairement des inquiétudes, vous devriez en discuter avec votre médecin vétérinaire parce que les vomissements peuvent parfois être potentiellement mortels ou  un signe de maladie.

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Vomissements aigus 
 

Les vomissements aigus (qui se manifestent soudainement et peuvent durer pendant quelques jours seulement) peuvent être causés par un virus gastro-intestinal. Cependant, ce type de vomissements pourrait être causé par la consommation de quelque chose de toxique, un corps étranger (p. ex., des attaches à cheveux), en raison d’un estomac entortillé (dilatation gastrique et volvulus) ou être attribuable à des ulcères d’estomac. Les vomissures peuvent contenir du sang (rouge vif ou noir foncé ou une texture qui ressemble à du marc de café), être d’une couleur inusitée (p. ex., teinture d’un poison à rats) ou contenir des corps étrangers. Lorsque les vomissements sont causés par une infection, un traitement immédiat à l’aide de solutions intraveineuses et d’antibiotiques pourra être nécessaire pour sauver l’animal de compagnie. Il s’agit là de situations d’urgence. Ne tentez pas d’administrer ces traitements à la maison – rendez-vous immédiatement chez votre vétérinaire.

 

Vomissements chroniques
 

Lorsque les vomissements sont fréquents et qu’ils se produisent sur une période de temps plus longue, ils pourraient être causés par de nombreuses maladies. Ces causes incluent notamment des infections ou l’inflammation de l’œsophage, de l’estomac, du petit ou du grand intestin, du foie, des reins ou du pancréas. Le cancer, les parasites et un blocage partiel peuvent aussi causer des vomissements persistants. Avec les vomissements, les chats et les chiens pourront manifester un appétit réduit, une perte de poids, de la douleur dans l’abdomen et des crampes.

Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas normal pour les chats de vomir. Même les boules de poils peuvent signaler un problème. Le chat peut :

  • Ingérer plus de poils qu’à la normale en raison d’affections comme de la douleur constante ou l’inflammation de la peau, des articulations ou des organes internes.
  • Se faire la toilette excessivement en raison d’anxiété ou de stress.
  • Avoir une digestion plus lente qu’à la normale dans l’estomac ou le petit intestin en raison d’affections comme de l’inflammation, une tumeur ou une infection persistante.

Des tests diagnostiques sont nécessaires pour identifier la raison des vomissements et faire des recommandations de traitement appropriées. Les tests peuvent inclure des tests sanguins, des radiographies, des échographies, des essais alimentaires ou la chirurgie pour prélever des biopsies ou enlever des corps étrangers. Même si l’Internet pourra suggérer des premiers soins ou des remèdes maison, cela pourra prolonger la douleur ou aggraver le problème sous-jacent. En réalisant un examen physique complet et des tests opportuns, des coûts moindres seront assumés par le propriétaire. Un diagnostic et un traitement rapides réduiront les souffrances. Il est important de tenter de trouver la cause des vomissements chroniques.

Date de la mise à jour : Le 1er mai 2017

Réviseurs : 

Dre Kathleen Cavanagh, consultante en rédaction en ligne, ACMV
B.Sc., D.M.V., MET

Dre Margie Scherk, rédactrice spécialiste
D.M.V., DABVP (félidés)

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PANLEUCOPÉNIE FÉLINE (PARVOVIRUS)

October 6, 2017 | ACMV

La panleucopénie féline, aussi connue sous le nom de parvovirus félin, est une maladie infectieuse très contagieuse des chats qui cause l’entérite ou l’inflammation du système digestif.

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À une certaine époque, la panleucopénie féline était plus commune et s’appelait alors le distemper félin. Avec l’introduction de vaccins hautement efficaces, la maladie est beaucoup plus rarement observée. La panleucopénie féline est causée par un parvovirus très semblable au parvovirus qui cause une entérite grave chez les chiens. 

 

Symptômes


Les symptômes de la panleucopénie féline sont semblables à ceux observés chez les chiens atteints d’une infection par le parvovirus. Les chats pourront :

  • Cesser de manger
  • Devenir abattus
  • Développer une fièvre élevée
  • Avoir des vomissements et de la diarrhée graves, ce qui se produit fréquemment et causera la déshydratation et parfois la mort. 

Chez les chats adultes, la maladie peut être subclinique, ce qui signifie qu’ils ne manifestent pas de signes cliniques d’infection, mais qu’ils excrètent toujours le virus qui peut être contracté par les autres chats.

Le virus de la panleucopénie infecte les cellules qui se multiplient rapidement et envahit le plus communément le tube gastro-intestinal, la moelle osseuse et les tissus lymphoïdes. Il peut infecter les chatons dans l’utérus, causant la mort du fœtus, la maladie cardiaque ou des dommages permanents au cerveau chez les nouveau-nés.

 

Facteurs de risque

Le virus est excrété par toutes les sécrétions du corps, dont la salive et les fèces pendant six semaines après l’infection. Le virus peut persister dans l’environnement pendant jusqu’à un an à la température ambiante et il est résistant à la plupart des désinfectants.

Malheureusement, cette grave infection se produit toujours chez les chatons et les chats non vaccinés, particulièrement dans les refuges, les fermes et chez les chats errants du Canada.

 

Diagnostic

On peut effectuer un diagnostic présomptif de la panleucopénie féline en se fondant sur les signes cliniques graves et progressifs habituels présents chez les chats ou les chatons non vaccinés.

Un faible taux de globules blancs est présent (d’où le terme panleucopénie, qui signifie que toutes les chiffres des globules sont réduits). La leucopénie, ou un faible taux de globules blancs, suggère fortement cette affection et indique un système immunitaire affaibli. Un petit prélèvement sanguin est requis pour un profil sanguin complet qui confirmera ce changement du taux des cellules.  Un test des fèces (ELISA) ou des épreuves sanguines (sérologie ou PCR) sont utilisées pour confirmer le diagnostic.  

 

Prévention et traitement

Les mesures de prévention incluent notamment :

  • Gardez les chats à l’intérieur.
  • La vaccination est hautement efficace et il s’agit d’un vaccin essentiel que tous les chatons et chats devraient recevoir conformément aux recommandations de votre vétérinaire.
  • Les nouveaux chats devraient être vaccinés avant l’introduction dans le milieu ou gardés en quarantaine.
  • Il faut réduire le stress, la surpopulation, offrir une nutrition de qualité ainsi que des soins préventifs de qualité.
  • Ayez recours à des procédures de désinfection appropriées pour nettoyer un environnement contaminé où un chat infecté a habité avant d’introduire de nouveaux chats ou chatons.

Le traitement comprendra une thérapie de soutien pendant que le chat développe une immunité protectrice pour se rétablir du virus. Cela inclut l’hospitalisation avec l’administration de solutions intraveineuses, des médicaments contre la nausée et un soutien alimentaire. Malheureusement, chez les jeunes chatons, le taux de mortalité peut s’élever de 50 % à 90 %, et ce malgré le traitement.

L’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) et l’American Association of Feline Practitioners (AAFP) recommandent que le vaccin contre la panleucopénie féline fasse partie des vaccins essentiels de tous les chats. Cela protège votre chat contre le virus ainsi que les autres chats et chatons avec qui il entrera en contact.

 

Dre Kathleen Cavanagh, consultante en rédaction en ligne de l’ACMV, B.Sc., D.M.V, MET

Dre Beth Hanselman, consultante spécialiste, D.M.V., D.Sc.Vet., Dip DACVIM

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LE VIRUS DE LA PÉRITONITE INFECTIEUSE FÉLINE PEUT DEMEURER LATENT PENDANT DES ANNÉES

March 16, 2017 | ACMV

Le 15 mars 2017

La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie grave qui cible plus communément les jeunes chats. On croit qu’elle provient d’un virus appelé coronavirus entérique félin (FECV) qui ne présente pas habituellement de signes cliniques ou cause une légère diarrhée, mais qui peut se muter en une maladie plus active, ce qui provoque le développement de la PIF. 

 Vétérinaire Montréal Laval

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Symptômes de la PIF

Des symptômes de la PIF sont observés chez moins de 10 % des chats infectés par le FECV et ils sont provoqués par une réaction très agressive du système immunitaire face au virus. Le virus peut causer la maladie dans un délai de deux semaines après l’exposition ou il peut demeurer dormant chez certains chats pendant des mois, voire des années, ou peut ne jamais produire de symptômes ou de maladies. 

Il y a deux formes d’infection par la PIF : 

  • La forme humide produit une accumulation de liquides dans la cavité thoracique, ce qui cause des difficultés respiratoires, ou dans la cavité abdominale, ce qui cause un gros ventre d’apparence gonflée. 
  • La forme sèche affecte les organes internes du corps, mais aucun liquide n’est produit. 

Parce que divers systèmes du corps peuvent être affectés par la maladie, les signes cliniques de la PIF peuvent varier grandement.

Les signes non spécifiques peuvent inclure :

  • l’apathie
  • la fièvre
  • une perte graduelle d’appétit
  • une fourrure de mauvaise apparence
  • une perte de poids

Les signes cliniques reflètent souvent le système du corps qui est affecté. Par exemple, la cécité peut être observée par une infection des yeux, des crises d’épilepsie peuvent se produire lorsque le cerveau est touché, la jaunisse lors d’une dysfonction du foie ou une respiration difficile si du liquide se trouve autour des poumons dans la cavité thoracique.

Dans la forme sèche, des nodules d’inflammation peuvent apparaître dans les tissus de l’abdomen (reins, paroi intestinale, mésentère) ce qui produira des problèmes de fonction des organes.

Le dernier stade de la maladie (forme sèche ou humide de la PIF) dure généralement seulement quelques semaines et se termine habituellement par la mort. Le rétablissement des extrêmement rare.

 

Facteurs de risque

La génétique peut jouer un rôle dans la susceptibilité chez certaines races (chats Birmans et Persans, entre autres).

Les chats infectés par le FECV excrètent ou transmettent le virus dans l’environnement pendant plusieurs semaines, voire des mois, après l’infection initiale. L’excrétion se produit normalement dans les fèces et brièvement dans la salive. Le virus est hautement infectieux et est acquis par le contact oral, souvent de façon indirecte par l’exposition à de la litière infectée. La plupart des chats éliminent le FECV après deux ou trois mois d’excrétion, mais ils peuvent devenir susceptibles à la réinfection après un certain temps.  

L’infection persistante par le FECV peut se produire chez 13 % des chats, causant ainsi un état chronique de porteur et une excrétion fécale prolongée. Il n’y a aucune preuve que les chats infectés par la PIF transmettront le virus à un autre chat, sauf dans de rares conditions d’éclosion. 

 

Où un chat peut-il contracter le FECV?

Les chatteries ou les autres établissements où des chats sont gardés ensemble créent un risque supérieur d’infection ou de transmission du FECV. Durant la période à risque pour la transmission, le chat infecté par le FECV peut ne pas manifester des signes de maladie. Ce stade préalable à l’apparition des symptômes peut durer pendant plusieurs mois, voire des années.

L’infection par la PIF se développe souvent quelques mois après une période de stress. L’excrétion accrue du virus et une réponse immunitaire réduite peuvent accroître le risque de développer une infection par la PIF.  

 

Diagnostic

Le diagnostic de la PIF peut être difficile et frustrant vu qu’il n’existe aucun test spécifique qui peut différencier de manière fiable l’infection par le FECV de l’infection par la PIF plus agressive. De nouveaux tests à base d’ADN (RT-PCR) avec des tests d’appui AIF (anticorps immunofluorescents) sur des échantillons de tissus spécifiques sont plus exacts que les tests utilisés précédemment.

Un diagnostic provisoire se base souvent sur une combinaison d’analyses sanguines, d’analyses des liquides, de radiographies et de biopsies. Il n’y a aucun traitement efficace offert pour l’infection par la PIF et des signes cliniques progressifs sont associés à un pronostic grave.  Le traitement palliatif peut être fourni, mais l’euthanasie est habituellement recommandée avec les signes progressifs. 

 

Prévention et traitement

Même si un vaccin a été développé contre la PIF, les vétérinaires ne recommandent pas la vaccination de routine contre la PIF vu que le vaccin entrave la surveillance de la maladie et présente une efficacité limitée.  

Des traitements comme l’interféron, la thérapie anti-inflammatoire et d’autres options de traitement innovatrices ont été tentées, mais on ne connaît pas de traitement de guérison efficace une fois que la maladie généralisée se développe. La thérapie anti-inflammatoire (les stéroïdes) et le drainage des liquides des cavités corporelles peuvent offrir un confort à court terme.

Pour en apprendre davantage à propos de la prévention de la maladie, consultez votre médecin vétérinaire. Cela est particulièrement important lors de l’élevage des chats parce que le sevrage précoce, l’hygiène et les procédures d’isolement peuvent contribuer à la rupture du cycle de transmission. 

Dre Kathleen Cavanagh, consultante en rédaction en ligne de l’ACMV

B.Sc., D.M.V. MET

Dre Beth Hanselman, consultante spécialiste

D.M.V., D.Sc.Vet., Dip. DACVIM

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LA VACCINATION ET VOTRE CHAT

April 26, 2017 | ACMV

Que sont les vaccins?

Les vaccins sont conçus afin d’offrir une protection contre des organismes qui causent des maladies infectieuses. Les vaccins félins contiennent des virus qui ont été tués ou modifiés d’une certaine manière afin de les rendre sûrs. Les vaccins stimulent le système immunitaire du corps afin de former des cellules et des anticorps pour lutter contre la maladie (aussi connus sous le nom de protéines circulantes) et protéger le corps contre la maladie. 

 Vétérinaire Montréal Laval

Le 25 avril 2017

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La plupart des animaux entièrement vaccinés résisteront à la maladie contre laquelle ils ont été immunisés. Lorsque la protection est donnée à de jeunes chatons, la protection de leur mère (par l’entremise des anticorps dans le lait) entrave le vaccin et il faut donc administrer plusieurs doses. 

Pour certaines maladies, cette protection diminue jusqu’à l’âge de 20 semaines et il est donc important de faire un rappel du vaccin toutes les trois ou quatre semaines jusqu’à l’âge de cinq mois. 

La réponse de protection aux vaccins peut être réduite chez un chat en mauvaise santé, en raison d’une série incomplète de rappels et si les animaux prennent des médicaments qui peuvent supprimer leur système immunitaire. 

L’efficacité des vaccins est aussi déterminée par la formulation particulière du fabricant et la nature de la maladie particulière pour laquelle le vaccin a été conçu.

 

Les vaccins peuvent protéger mon chat contre quelles maladies?

La collectivité vétérinaire considère que tous les chats devraient être vaccinés contre les maladies qui sont répandues, qui causent une maladie grave et/ou qui sont hautement contagieuses (appelés les vaccins « essentiels »). 

D’autres vaccins peuvent être recommandés en fonction du risque que présente une maladie particulière pour un chat individuel (vaccins optionnels). Même si bon nombre de propriétaires croient que les vaccins offrent une protection à 100 % chez tous les animaux, cela n’est pas toujours le cas. Certains vaccins protégeront la plupart des animaux, mais d’autres pourront seulement réduire la gravité ou la durée des signes cliniques. 

 

Vaccins essentiels pour les chats

Panleucopénie féline (grippe féline / maladie de Carré)

La panleucopénie est une maladie virale potentiellement mortelle qui cause des vomissements, de la diarrhée, une déshydratation sévère, de la fièvre et la mort soudaine. Les chatons nés de chats infectés peuvent souffrir de légions cérébrales permanentes. Les vaccins contre la panleucopénie fournissent une excellente protection.

Rhinotrachéite virale féline (virus de l’herpès) et calicivirus

Ces organismes infectent les voies aériennes des chats, provoquent des écoulements oculaires et nasaux, des éternuements, des ulcères de la bouche et parfois une diminution de l’appétit. Les vaccins contre ces virus du « rhume » peuvent contribuer à accroître la résistance aux infections et à réduire la gravité de la maladie.

Rage

Tous les mammifères, y compris les humains, s’exposent à des risques de contracter la rage, qui est presque toujours mortelle. Les animaux enragés peuvent manifester une forme « muette » qui se caractérise par l’abattement, la faiblesse et la paralysie ou la forme « furieuse » de la rage qui se caractérise par une agression anormale. Dans certaines régions du Canada où le risque est élevé, la vaccination des animaux de compagnie est obligatoire.

 

Vaccins optionnels pour les chats

Virus de la leucémie féline 

Ce virus cause une multitude de troubles allant de tumeurs (dont la leucémie) à la suppression de la moelle osseuse, en passant par une infection silencieuse, quoique certains chats infectés puissent ne pas manifester de symptômes pendant plusieurs années. Tous les chatons âgés de moins d’un an devraient être vaccinés contre le virus de la leucémie féline (FeLV) parce qu’ils sont exposés au plus grand risque d’infection. Les chats adultes qui sortent à l’extérieur ou vivent avec un chat infecté par le FeLV devraient être vaccinés.

 

Foire aux questions

Comment les vaccins sont-ils administrés?

La plupart des vaccins sont administrés par une injection sous la peau. Certains vaccins peuvent administrés sous forme de gouttes dans le nez.

Mon chat a besoin de quels vaccins?

Même si les vaccins essentiels sont recommandés pour tous les chats en santé, votre vétérinaire peut vous aider lors du choix des vaccins pour votre chat en fonction de ses risques individuels. Certains facteurs à considérer incluent le nombre de chats au foyer, l’exposition aux chats féraux ou aux animaux sauvages, l’âge et l’état de santé, les voyages, la vie dans une chatterie et la pension ou les concours. Il est important de réévaluer vos options de vaccination avec votre vétérinaire s’il se produit un changement dans le style de vie de votre animal de compagnie.

À quelle fréquence mon chat devrait-il recevoir des vaccins?

Votre vétérinaire élaborera un protocole de vaccination adapté à votre animal de compagnie. En général, tous les chats reçoivent une série de vaccins lorsqu’ils sont des chatons, qui se terminera vers l’âge de quatre ou cinq mois, et leur premier rappel sera administré un an plus tard. Les rappels subséquents seront administrés tous les ans ou tous les trois ans, selon le vaccin. 

Sans égard au risque de maladie infectieuse de votre chat, l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) recommande un examen et une consultation une fois par année comme pilier des soins préventifs pour votre chat et un examen deux fois par année pour les chats âgés. Des examens plus fréquents pourront être requis pour les chats qui ont des besoins spéciaux ou souffrent d’affections particulières. 

Les animaux de compagnie vieillissent beaucoup plus rapidement que les personnes dans un même laps de temps et une consultation annuelle permet à votre vétérinaire d’effectuer un dépistage précoce et de gérer les maladies, dont les maladies dentaires, le diabète, l’hyperthyroïdisme et l’insuffisance rénale, au fur et à mesure que votre chat prend de l’âge. Certaines races peuvent être prédisposées à des problèmes de santé, même à un jeune âge. De plus, une visite annuelle vous donne l’occasion de discuter d’autres sujets comme le comportement, la nutrition, le contrôle des parasites et les soins à domicile de votre chat.

Les vaccins sont-ils sûrs?

Même si les vaccins doivent se soumettre à des essais d’innocuité afin d’être approuvés au Canada et qu’ils sont considérés comme étant très sûrs, ils peuvent toujours provoquer des réactions chez un très faible nombre d’animaux. 

Le plus communément, les chats (comme les enfants!) pourront se sentir fatigués, avoir une fièvre pendant 24 heures après la vaccination et ne pas avoir beaucoup d’appétit. Un traitement est rarement requis. Chez certains chats, il pourra se former une petite masse non douloureuse au site de l’injection qui disparaîtra habituellement dans quatre semaines. De nouveau, le traitement n’est pas habituellement requis.  

Si une masse persiste pendant trois mois et si sa grosseur est de plus de 2 cm de diamètre ou continue de croître un mois après l’injection, demandez à votre vétérinaire de l’évaluer. Les sarcomes au site d’injection sont très rares, mais ils devraient être identifiés tôt. 

Très rarement, un chat pourra développer des démangeaisons faciales ou une réaction allergique généralisée (anaphylaxie) qui sera accompagnée de vomissements, de diarrhée, de difficultés respiratoires et le chat pourra même s’évanouir, ce qui est très rare. Contactez immédiatement votre vétérinaire si vous observez l’un de ces symptômes. Les réactions anaphylactiques sont rarement mortelles si elles sont traitées rapidement. 
Les vétérinaires sont tous d’accord que les avantages d’une vaccination appropriée dépassent largement les risques rares. 

Y a-t-il des solutions de remplacement pour la vaccination?

Non. Malgré les risques très occasionnels associés à la vaccination, il est généralement accepté que la vaccination joue un rôle important dans la protection des chats contre ces maladies graves. Cependant, nous savons que dans de rares cas, les propriétaires refusent de faire vacciner leur animal de compagnie. 

Pour certaines maladies infectieuses, des prélèvements sanguins peuvent être utilisés pour mesurer les niveaux d’anticorps (titres). Même si ces tests ne fournissent pas une preuve de l’immunité protectrice, certains cliniciens utilisent des niveaux élevés de titres, ainsi qu’un faible risque d’exposition à la maladie, comme un indicateur que les vaccins peuvent être administrés à un intervalle de rappel plus long que celui habituellement recommandé. Vous pourrez discuter de cette question avec votre vétérinaire et prendre une décision avec lui. Les titres ne sont pas recommandés pour l’évaluation de la protection dans le cas de la rage car ils sont beaucoup moins fiables, sauf pour les tests utilisés pour l’exportation. 

Quel est l’avenir de la vaccination des animaux de compagnie?

Les vaccins continueront de jouer un rôle très important dans la protection des animaux de compagnie contre ces maladies importantes. Les nouvelles technologies ont fourni des formes encore plus sûres et efficaces de protection par la vaccination. De plus, les compagnies de vaccins continueront de développer de nouveaux vaccins pour les maladies infectieuses actuelles et émergentes chez les chats. La recherche actuelle sur la durée de l’immunité et les effets secondaires de la vaccination aident à fournir la meilleure protection possible aux chats du Canada. 

Les chats non vaccinés présentent un risque pour la population générale de chats en servant de source d’infection pour les autres chats, y compris les chatons. N’oubliez pas que la vaccination ne protège pas seulement votre chat, elle protège les chatons vulnérables et les autres chats et dans certains cas, comme pour la rage, vous et votre famille.

Le 25 avril 2017

Réviseures : 
Dre Kathleen Cavanagh, consultante en rédaction en ligne de l’ACMV
B.Sc., D.M.V., MET, 

Dre Margie Scherk, rédactrice spécialiste
D.M.V., DABVP (Félidés)

Lectures suggérées :
Rapport 2013 du Feline Vaccination Advisory Panel de l’AAFP au : http://www.Catvets.Com/Guidelines/Practice-Guidelines/Feline-Vaccination-Guidelines(Consultation le 25 avril 2017)

 

https://www.veterinairesaucanada.net

VER DU CŒUR

Qu’est-ce que le ver du cœur?

La maladie du ver du cœur se produit principalement chez les chiens, mais elle peut aussi se manifester chez les chats et d’autres animaux. La maladie du ver du cœur est causée par un parasite appelé Dirofilaria immitis qui, dans sa forme d’adulte reproducteur, vit surtout du côté droit du cœur et dans les vaisseaux sanguins contigus. 

 Vétérinaire Montréal Laval

July 20, 2016

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Sa présence dans ces vaisseaux sanguins et ces cavités réduit la fonction cardiaque, diminue la capacité pulmonaire et provoque parfois la mort. Lorsqu’un moustique tire du sang d’un chien ou d’un chat infecté, il consomme des formes microscopiques immatures du parasite appelé microfilariæ. Plus tard, lorsque le moustique pique une nouvelle victime, les parasites dans la salive de l’insecte sont injectés et ce chien ou chat devient alors infecté. Les microfilariæ se transformeront en larves et, après quelques mois, ils deviendront des adultes dans le cœur et les vaisseaux sanguins.

 

Quels sont les symptômes d’une infection par le ver du cœur?

Une fois infecté, un animal de compagnie devient un « porteur » ou un réservoir d’infection. Il faut compter de six mois et demi à sept mois pour que les larves infectieuses fassent la migration vers le cœur, deviennent des vers adultes et commencent à produire de nouveaux microfilariæ dans le système circulatoire. Selon la charge parasitaire, les vers adultes pourront finir par occuper la cavité droite du cœur et les artères qui approvisionnent les poumons, pendant que les microfilariæ microscopiques circuleront dans le courant sanguin. Un chien ou un chat peut être infecté par les vers du cœur sans manifester de signes cliniques. Si des symptômes se manifestent, la maladie est très avancée et plus difficile à traiter. Les animaux de compagnie peuvent avoir une toux chronique et une tolérance réduite à l’effort et, dans de rares situations, peuvent mourir soudainement.

 

À quelle fréquence mon animal de compagnie devrait-il être testé pour le ver du cœur?

Au Canada, la prévention des parasites s’effectue au cas par cas et le risque de maladies parasitaires de votre animal de compagnie doit être évalué. Les facteurs qui pourront influencer la décision de votre vétérinaire d’effectuer le test du ver du cœur peuvent inclure le style de vie, l’état de santé et l’emplacement géographique de l’animal de compagnie, ainsi que des considérations relatives à son domicile qui peuvent être pertinentes et la thérapie préventive proposée. Votre vétérinaire vous conseillera concernant la fréquence recommandée pour les tests de votre chien. 

 

Comment puis-je protéger mon animal contre le ver du cœur?

La prévention est fortement privilégiée au traitement. Même si un traitement est disponible, il peut être associé à des risques pour la santé et il est dispendieux. Les médicaments oraux et topiques administrés une fois par mois (ou selon un autre horaire en fonction du produit) se sont avérés efficaces pour la prévention de la maladie du ver du cœur et ils sont disponibles auprès de votre vétérinaire.  

On peut réduire, mais non éliminer, le risque des morsures de moustiques en évitant l’exercice à l’extérieur durant les périodes d’activité plus intense des moustiques (le soir et tôt le matin). À noter que les animaux d’intérieur ne sont pas à l’abri de la maladie du ver du cœur, car les moustiques peuvent s’introduire dans une maison ou un appartement par une porte ouverte ou en s’accrochant aux vêtements.

 

(3.11.2016)

Réviseurs :
Dre Kathleen Cavanagh, rédactrice en ligne, ACMV
Dr J Scott Weese, Chaire de recherche du Canada sur les zoonoses

LES ZOONOSES – DES AGENTS INFECTIEUX PARTAGÉS PAR LES HUMAINS ET LES ANIMAUX

July 21, 2016 | ACMV

Maladies animales transmissibles aux humains

Les humains peuvent partager certaines maladies avec leurs animaux. Avez-vous déjà entendu parler de la teigne, de la toxoplasmose ou de l’ascaris du chien? Ce sont toutes des « zoonoses », c’est-à-dire des maladies qui peuvent être transmises entre humains et animaux.

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La rage

La rage est la zoonose d’origine virale la plus connue au Canada, et la plus mortelle. La rage infecte les mammifères à sang chaud en pénétrant par les morsures ou elle est transmise par le contact avec la salive ou des plaies. Les espèces fauniques qui sont les plus fréquemment infectées sont les moufettes, les ratons laveurs et les chauves-souris. Les chats et les chiens féraux (qui errent en liberté) non vaccinés suscitent des préoccupations dans les régions éloignées du Canada. La vaccination est très efficace contre la rage et elle est obligatoire pour beaucoup d’animaux dans de nombreuses régions.Gardez votre animal de compagnie en laisse à l’extérieur afin de contribuer à prévenir le contact avec des animaux errants potentiellement infectés. Un animal infecté peut être atteint de la forme « furieuse » traditionnelle de la rage, c’est-à-dire qu’il est agressif, mais il peut aussi être inhabituellement amical et apathique (la rage dite « muette ») ou même être un animal de compagnie qui présente une blessure à la langue.

 

L’entérite bactérienne : Salmonella, E. Coli et Campylobacter

Ces bactéries causent des maladies qui peuvent provoquer des maladies humaines et animales graves et elles sont excrétées dans les fèces. Les animaux de compagnie et le bétail peuvent excréter certains de ces agents dans leurs fèces ou la diarrhée lors d’une maladie clinique, ou, dans certains cas, les porteurs non affectés peuvent excréter ces organismes dans des fèces qui semblent normales. Les bactéries peuvent contaminer l’environnement et être transmises indirectement par des aliments, de l’eau ou sol qui ont été contaminés, ou directement, lors d’une ingestion orale accidentelle de fèces contaminées. Ces bactéries peuvent causer une maladie grave et même être mortelles dans certains cas.

  • La salmonellose est une maladie d’origine alimentaire (intoxication alimentaire). Le contact avec la diarrhée des animaux de compagnie ou le contact général avec des reptiles ou des amphibiens de compagnie peut aussi servir de source d’infection chez les humains. Les bactéries survivent pendant de longues périodes dans l’environnement et on peut les trouver dans des sources d’approvisionnement en eau.
  • La campylobactériose est la zoonose sérieuse la plus courante et elle cause très souvent des maladies d’origine alimentaire. De la volaille de basse-cour et des produits de volaille contaminés représentent les sources les plus communes. Les chiots et les chatons peuvent excréter un nombre important de bactéries dans la diarrhée, ce qui présente un risque possible d’exposition des humains, quoique cela se produise rarement. Les bactéries peuvent causer une diarrhée grave ainsi que de la fièvre et des douleurs abdominales chez les humains. 

La colibacillose


La colibacillose est une autre maladie qui peut se trouver dans les aliments (produits laitiers non pasteurisés ou viandes mal cuites) ou que l’on peut contracter par la contamination dans l’environnement (contamination d’une source d’eau, fèces du bétail). La maladie est causée par des sources nocives d’Escherichia coli (E. coli). 

 

La teigne


La teigne est une maladie de la peau qui affecte souvent les chats. Cette affection est causée par des champignons qui peuvent être transmis aux humains. Les personnes atteintes de la teigne ont des plaques cutanées rouges et squameuses qui causent parfois des démangeaisons et peuvent ressembler à un anneau. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème grave chez les chats (beaucoup d’animaux ne manifestent aucun symptôme), la teigne doit être soignée. Il peut être très difficile d’éradiquer la teigne dans une chatterie ou une maison, car les chats peuvent être des porteurs asymptomatiques (qui ne présentent pas de symptômes). La spore fongique peut aussi se loger dans les conduits d’aération, les tapis et les meubles et elle est très résistante (elle survit pendant des années). Beaucoup de chats présentent, comme seul symptôme, des pellicules et des plaques de poils parsemés ou sans poil et ils sont souvent asymptomatiques.

 

La toxoplasmose


La toxoplasmose est une maladie causée par le minuscule parasite Toxoplasma gondii. L’exposition peut se produire au contact avec des aliments ou de l’eau ou en raison d’une contamination générale de l’environnement par des excréments contenant des précurseurs de parasites. L’exposition se produit lorsque la matière contaminée est accidentellement ingérée par la bouche.

La toxoplasmose est inquiétante pour les femmes enceintes, car elle peut causer de graves déficiences congénitales ou l’avortement spontané. La plupart des gens contractent la maladie en manipulant de la viande crue. Le travail de la terre de jardin contaminée par des fèces de chat ou la consommation de la viande mal cuite représentent d’autres sources importantes de contamination. 

Le contact avec les fèces de chats infectés est rarement à l’origine de l’infection, mais, comme mesure de précaution, les femmes enceintes ne devraient pas nettoyer les litières de chat pendant une grossesse. Le port de gants lors du jardinage, de la préparation de la viande crue ou du nettoyage des litières est une mesure de précaution importante qui peut aider à réduire le risque d’exposition. Les chats excrètent habituellement les organismes pendant une courte période (quelques semaines) après l’infection initiale et ils excréteront de nouveau rarement pendant le restant de leur vie. L’exposition des chats aux organismes de la toxoplasmose se produit le plus souvent chez les jeunes chats qui chassent à l’extérieur. La toxoplasmose dans les fèces fraîches ne peut pas infecter les humains, car les organismes doivent vivre dans l’environnement pendant plusieurs jours pour présenter un risque et l’entretien régulier et assidu de la litière est donc important.

 

Les ascaris

Les ascaris (Toxascaris, Toxacara), communément appelés vers ronds, sont des parasites très communs chez les chiots et les chatons qui ressemblent à du spaghetti à l’examen visuel. La plupart des chiots et des chatons en sont porteurs et tous les jeunes animaux devraient donc recevoir des traitements de vermifugation répétés conformément à la recommandation de votre vétérinaire. Les personnes qui consomment des œufs de vers ronds par inadvertance peuvent devenir infectées. Une fois dans l’intestin, les œufs éclosent et se développent. Les larves (vers immatures) produites par ces œufs s’immiscent parfois dans la paroi intestinale et se déplacent dans l’organisme. La migration des larves dans l’abdomen cause une maladie (appelée larva migrans viscérale). Les vers non parvenus à maturité qui atteignent les yeux peuvent causer la cécité (appelée larval migrans oculaire). Les enfants sont plus susceptibles aux vers que les adultes, car ils jouent sur les pelouses et dans les bacs de sable où l’on peut plus probablement trouver des fèces contaminées. Ils peuvent aussi manger de la terre ou leur hygiène des mains peut laisser à désirer. Utilisez des gants pour le jardinage et encouragez les enfants et les adultes à se laver régulièrement les mains.

 

Les ankylostomes

Les ankylostomes (Ancylostoma, Uncinaria), une autre classe de vers intestinaux, peut causer une infection de la peau (appelée larva migrans cutanée). Cette infection se produit lorsque le stade de larve (immature) des parasites se fraie un passage sous la peau des personnes. Le plus souvent, la transmission survient quand des enfants jouent pieds nus dans des endroits où le sol est humide et contaminé, comme des bacs de sable et des terrains de jeu. Des infestations graves peuvent causer l’anémie sanguine. Une infection du système digestif par les ankylostomes est possible, mais extrêmement rare.

 

Les ténias

Les ténias communs (Dipylidium, Taenia) ne sont pas considérés comme des zoonoses importantes en raison du faible risque de transmission aux humains. Par exemple, il faudrait qu’une personne mange une puce porteuse d’un œuf de ténia pour contracter le ténia Dipylidium (puce). Les espèces de ténias (de chasse) sont habituellement contractées par les chats durant la chasse. Pour réduire le risque d’infestation, contrôlez les puces sur vos animaux de compagnie, ramassez et jetez les excréments et prévenez le comportement de chasse des chats.

Echinococcus granulosus canadensis (EG) est un ténia rare des régions nordiques du Canada qui est dangereux pour les humains et est transmis selon un cycle faunique en deux stades. Les cerfs de Virginie, les moutons, les orignaux et les chiens sont affectés et les parasites produisent des kystes dans les tissus internes, dont le foie ou les poumons. Vous pouvez réduire le risque pour les humains en ne laissant pas les chiens manger du gibier mort ou des viscères de mouton. Les humains ne devraient pas entrer en contact avec ces tissus et ils devraient adopter des mesures d’hygiène préventives lorsqu’ils dépècent une carcasse.

Echinococcus multilocularis est une autre espèce rare de petits ténias qui cause une infestation du système digestif des renards, des chiens et des coyotes. Les rongeurs et les humains peuvent souffrir d’une infestation s’ils contractent des œufs dans les fèces et si les œufs sont ingérés. Ce ténia cause une maladie des kystes hydatiques et des kystes dans le cœur, les poumons, le foie et le cerveau des personnes et des rongeurs.

Les mesures de prévention générales pour les ténias Echinococcus incluent notamment :

  • Une vermifugation régulière : Si vous laissez un chien errer librement dans les champs, parlez à votre vétérinaire, car il pourrait recommander une vermifugation régulière pour les ténias plusieurs fois par année afin de protéger le chien.
  • Hygiène adéquate : Il est essentiel de porter des gants ou d’avoir une hygiène fastidieuse des mains après avoir manipulé des fèces, car les humains peuvent manger des œufs de parasites par inadvertance s’il y a des fèces de chiens ou des kystes de tissu qui sont contaminés. Les œufs d’E. Multilocularis peuvent se trouver sur la fourrure des chiens et être accidentellement ingérés si l’on ne se lave pas les mains après avoir flatté l’animal. Des aliments, de l’eau et de la terre contaminés représentent d’autres sources de contamination.

Le ver rond du raton laveur

Le ver rond du raton laveur, Baylisascaris procyonis, est un parasite du système digestif des ratonslaveurs. Les œufs sont excrétés dans les fèces. Ce parasite produit la larva migrans neurale chez les humains lorsque les vers non parvenus à maturité pénètrent dans le système nerveux et il peut aussi provoquer des maladies des yeux et du cœur s’il migre vers ces tissus. Il faut éviter le contact avec les « latrines » de ratons laveurs (les zones où les ratons laveurs font leurs besoins), empêcher les animaux de compagnie d’errer librement, décourager la présence des ratons laveurs autour des résidences et se laver les mains après avoir fréquenté des endroits où des ratons laveurs ont déféqué. Toutes ces mesures de prévention sont importantes.

 

La bartonellose

La bartonellose est causée par une bactérie appelée Bartonella. Ce n’est qu’assez récemment que l’agent qui cause la « maladie des griffes du chat » a été identifié. Chez les humains, il cause des changements au niveau des ganglions lymphatiques, des ulcères au point d’entrée et il peut affecter le cœur. Comme son nom l’indique, cette bactérie est la plus fréquemment transmise par les égratignures, mais d’autres contacts avec les chats et des morsures infligées par des chats ou des chiens porteurs sont aussi considérés comme des voies de transmission efficaces, tout comme les morsures de puces infectées. Il est plus probable que les chats errants et ceux qui sortent à l’extérieur et logent dans des refuges aient cette infection parce qu’ils seront fréquemment porteurs de puces. Il est aussi possible que les chats ne manifestent aucun symptôme. Les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis estiment que jusqu’à 40 pour cent des chats apparemment en santé peuvent être porteurs de cette bactérie et, chez les chats, le signe le plus commun de maladie est une fièvre qui dure pendant plusieurs jours.

 

Giardia

Giardia est un parasite unicellulaire qui est rarement transmis entre les humains et les animaux de compagnie. Chez les humains, cette affection, la giardiase, est communément appelée « fièvre du castor », ce qui reflète les sources les plus courantes d’infection dans l’eau des étangs, des rivières et des lacs (le parasite est excrété par les castors et d’autres animaux sauvages). L’eau avalée pendant la baignade, le contact avec des surfaces ayant des fèces d’animaux de compagnie ou d’animaux sauvages infectés, le contact avec la fourrure de chiens ayant la diarrhée et le contact avec la bouche sans se laver les mains peuvent permettre la transmission de la maladie. Chez les animaux de compagnie et les humains, le ballonnement, la perte de poids, la fatigue et la diarrhée pourront être constatés. Parfois, les animaux et les humains seront porteurs du parasite sans manifester de symptômes.

 

La leptospirose

La leptospirose est causée par une bactérie (Leptospira) qui est excrétée dans l’urine et contamine les rivières, les étangs et les ruisseaux. Le contact direct avec l’urine d’un animal malade ou des aliments contaminés peut aussi servir de source d’infection pour les humains. Par ailleurs, les bactéries peuvent pénétrer dans les muqueuses (yeux, nez, intérieur de la bouche) ou des plaies. La leptospirose peut affecter le foie, les reins, le cerveau, le système respiratoire et reproducteur et la maladie est parfois mortelle. Chez les humains, les premiers symptômes ressemblent souvent à ceux d’une grippe. Les chiens sont l’espèce d’animaux de compagnie la plus touchée. Les chats peuvent aussi contracter l’infection, mais ils manifestent rarement des signes de la maladie. Pour prévenir la maladie, il faut notamment éviter le contact avec l’urine d’animaux de compagnie infectés ou avec des aliments et de l’eau contaminés ainsi que pratiquer une bonne hygiène. Un vaccin canin est disponible.

 

Chlamydophila psittaci

Chlamydophila psittaci est une bactérie qui provoque la « fièvre du perroquet ». Les psittacidés de compagnie sont la source la plus commune d’infection. Chez les humains, les symptômes de la maladie pourront inclure des symptômes des systèmes respiratoires, nerveux et digestifs et peuvent rarement être mortels. Les pigeons sont aussi porteurs de cette infection.

 

Bordetella bronchiseptica

Bordetella bronchiseptica est une bactérie qui cause la toux du chenil chez les chiens (la toux du chenil peut être causée par plus d’un agent infectieux; le virus parainfluenza en est un autre). L’infection produit des signes respiratoires chez les chats et les humains. Elle est transmise par des gouttelettes de la toux. Il existe un vaccin pour les chiens. Un vaccin pour chats est aussi disponible, mais il est rarement utilisé. 

 

MORSURES ET ÉGRATIGNURES

La rage et la bartonellose, qui sont décrites ci-dessus (et de nombreuses autres bactéries), peuvent être transférées par des morsures et des égratignures ou pénétrer par des plaies dans la peau. Certains organismes peuvent aussi pénétrer dans les muqueuses. Des infections graves peuvent découler de l’un ou l’autre de ces modes de transmission. Par exemple, Capnocytophaga est une bactérie qui peut produire de très graves complications des morsures, des égratignures ou du léchage, quoique cela se produise très rarement.

Il existe de nombreuses autres zoonoses, mais ce sont celles qui sont précédemment énumérées qui sont le plus fréquemment observées au Canada.

Dans d’autres régions du monde, d’autres zoonoses, dont la peste et des agents viraux comme Zika, Nipah, Ébola et beaucoup d’autres, suscitent des préoccupations émergentes.

Des soins vétérinaires réguliers et l’hygiène contribueront à la prévention de bon nombre de ces maladies. Faites examiner votre animal de compagnie par votre vétérinaire s’il est malade. Si vous entrez en contact avec un animal qui est malade et que vous tombez ensuite malade, consultez votre médecin.

(3.11.2016)


Réviseurs :
Dre Kathleen Cavanagh, rédactrice en ligne, ACMV
Dr J. Scott Weese, Chaire de recherche du Canada sur les zoonoses

 

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LA PERTE DE POIDS CHEZ LES ANIMAUX DE COMPAGNIE : DIFFICILE MAIS POSSIBLE

October 1, 2015 | ACMV

L’étape la plus importante d’un régime amaigrissant est la reconnaissance du fait que l’obésité est nuisible à la santé et que la perte de poids est nécessaire. Si le propriétaire de l’animal n’est pas convaincu que l’obésité est dangereuse pour la santé de son compagnon, il ne prendra pas le régime amaigrissant au sérieux et ce régime échouera.

Le but de tout régime amaigrissant est de diminuer l’apport calorique (moins d’aliments) et d’augmenter la dépense d’énergie (plus d’exercice). La première étape consiste à faire examiner votre animal par un vétérinaire.

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Cet examen vise deux objectifs :

  • vérifier si l’obésité n’est pas causée par un problème de santé;
  • vérifier si votre animal peut suivre un régime amaigrissant en toute sécurité.

Après qu’il a été examiné par un vétérinaire, votre animal devrait être pesé et il faut déterminer quel poids l’animal doit perdre en combien de temps. Idéalement, votre animal devrait recevoir des aliments amaigrissants (que votre vétérinaire peut vous fournir). Il s’agit d’aliments équilibrés qui contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires, mais moins de calories que les aliments ordinaires. On peut adopter deux approches différentes face aux diètes amaigrissantes : la première est un produit à teneur élevée en fibres et à faible densité calorique. Ces aliments fournissent moins de calories par bouchée et il ne sera donc pas nécessaire de limiter la quantité, ce qui empêchera l’animal de quémander de la nourriture. La deuxième approche consiste en un nouveau produit qui utilise des éléments nutritifs qui accélèrent le métabolisme et brûlent plus rapidement des calories. Ces produits ont très bon goût et, dans certains cas, fournissent un poids cible garanti par le fabricant si l’animal se nourrit uniquement de ces aliments. Consultez votre vétérinaire pour déterminer quelle catégorie de produit est appropriée pour votre animal de compagnie.

Les aliments « amaigrissants » vendus dans les animaleries qui sont qualifiés de « légers » permettent de maintenir le poids idéal ou de prévenir l’obésité, mais ils ne sont pas recommandés pour un régime amaigrissant.

Trois ou quatre petits repas par jour produisent une plus grande dépense d’énergie (c.-à-d., les calories brûlées) qu’un ou deux gros repas. Donnez à votre animal sa ration quotidienne, mais répartissez-la en trois ou quatre petits repas ou conformément aux directives de votre vétérinaire.

Par ailleurs, tenez votre animal hors de la cuisine et de la salle à manger quand vous préparez la nourriture ou quand vous mangez, car c’est à ces moments que les animaux ont tendance à quémander et à recevoir des gâteries. Ces gâteries sont probablement la principale cause de l’obésité chez les animaux de compagnie et de l’échec de la plupart des régimes amaigrissants. Toutes les gâteries, y compris les biscuits pour chiens ou chats et les restes de table, devraient être interdites à un animal qui doit perdre du poids. Dans certaines circonstances, on pourrait faire exception à cette règle et donner une gâterie hypocalorique prescrite par le vétérinaire.

En plus de surveiller l’alimentation de votre animal, on pourrait prescrire deux marches rapides de 15 à 20 minutes chacune avec votre animal. Quant aux chats, ils ont besoin d’au moins deux périodes de jeu par jour d’une durée de 5 à 15 minutes chacune – mais la durée des périodes de jeu peut varier, car certains chats abandonnent rapidement!

ASTUCE : Il est important de ne pas faire trop d’exercice afin de ne pas stresser un animal obèse, particulièrement dans le cas d’un animal qui éprouve d’autres problèmes de santé. Consultez votre vétérinaire pour obtenir des conseils sur cette question avant d’augmenter l’exercice pour un chat ou un chien qui est obèse ou en surpoids.

Pendant la durée du régime, surveillez de près le poids de votre animal. Pesez-le chaque semaine et reportez son poids sur un graphique. La pesée devrait toujours avoir lieu au même moment de la journée, préférablement avant le repas.

Une fois l’objectif de perte de poids atteint, l’animal doit être réexaminé et le régime amaigrissant remplacé par un régime de maintien, sinon votre animal continuera de perdre du poids. Certains aliments nouveaux sont conçus pour la perte de poids, mais ils pourraient aussi convenir au maintien du poids. Renseignez-vous auprès de votre équipe vétérinaire.

Pour éviter que votre animal reprenne du poids, ne lui donnez pas de gâteries entre les repas et continuez de lui faire faire suffisamment d’exercice chaque jour. Continuez aussi de le peser et de tenir votre graphique à jour, et ne lui donnez que des aliments à faible teneur en calories. Des visites régulières chez le vétérinaire (par ex., tous les trois mois) permettront de surveiller la santé de votre animal et de prévenir la prise de poids.

Rappelez-vous que votre animal compte entièrement sur vous pour assurer sa santé et son bien-être et que la suralimentation peut être tout aussi néfaste pour la santé qu’une sous-alimentation!

(2015)

 

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LA RAGE : UNE MALADIE TROMPEUSE

July 20, 2016 | ACMV

La rage est une maladie peu courante chez les animaux domestiques au Canada, grâce aux efforts de nombreuses personnes concernées, tant au sein de la collectivité vétérinaire qu’à l’extérieur de cette dernière. Cependant, elle demeure toujours en circulation parmi diverses espèces sauvages au pays.

Le virus de la rage touche tous les animaux à sang chaud.

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Chez les animaux sauvages, il est plus couramment observé chez les renards, les moufettes, les ratons laveurs et les chauves-souris. Chacune de ces espèces est porteuse d’une variante (souche) du virus de la rage. Toutes ces souches peuvent affecter les animaux de compagnie, les humains ou les animaux domestiques. Les animaux domestiqués comme les vaches, les chevaux, les chiens et les chats agissent rarement comme source pour les maladies humaines. C’est habituellement l’exposition à la faune qui cause l’infection chez les humains. 

La prévention

  • Par conséquent, l’étape la plus importante pour la prévention de la rage est la réduction de l’exposition aux animaux sauvages potentiellement infectés.
  • Les animaux de compagnie qui errent librement courent le risque d’entrer en contact avec des animaux sauvages infectés par la rage. Il faut garder les chiens dans une cour clôturée au lieu de les laisser errer librement dans les champs. Il faut aussi s’assurer que les animaux sauvages, comme les renards, les moufettes et les ratons laveurs ne peuvent pas pénétrer dans la cour. Dans ces endroits clôturés, il faut enlever les vieux troncs d’arbre et les buissons et de prévenir l’accès par les animaux sauvages aux cabanons et aux garages. 

La vaccination

  • Une autre mesure pour prévenir la rage chez les animaux de compagnie est la vaccination.
  • Tous les animaux de compagnie en santé devraient être vaccinés. Pour faire leur part afin de prévenir la rage, les propriétaires d’animaux de compagnie doivent s’assurer que la vaccination de leurs amis à quatre pattes est à jour. Le vaccin contre la rage est très efficace, peu coûteux et il est habituellement donné à des intervalles d’un à trois ans. Dans la plupart des provinces, la loi exige la vaccination contre la rage pour tous animaux mammaliens, y compris les animaux d’intérieur.

Connaître les faits

 

  • Un élément important de la prévention de la rage consiste à connaître les faits à propos de cette terrible maladie afin que des expositions à haut risque et le contact puissent être prévenus.
  • La rage se déplace entre les animaux et les humains par une morsure ou par des plaies dans la peau ou les muqueuses. On croit aussi que les personnes peuvent être infectées en respirant l’air entourant les chauves-souris, comme dans les cavernes à chauve-souris où le virus est suspendu en gouttelettes dans l’air.
  • La rage est presque toujours mortelle. Des cas de guérison sont extrêmement rares et on en trouve seulement quelques-uns dans les annales médicales. Une fois que le virus pénètre dans le corps de l’animal ou d’une personne, il se déplace vers le système nerveux central le long des fibres nerveuses. Il prend racine dans le cerveau et se propage dans le corps en utilisant les nerfs pour se déplacer de nouveau. Les particules du virus se retrouvent dans de nombreux tissus du corps. Les glandes salivaires (les glandes qui produisent la salive) sont d’une importance particulière. Une fois que les virus de la rage pénètrent dans les glandes salivaires, ils sont présents en grand nombre dans la salive et peuvent facilement se propager entre les animaux ou aux humains, s’ils sont léchés ou mordus.
  • Une fois infectés, les animaux peuvent manifester des symptômes très différents, selon le stade de l’infection. Au début de l’infection, ils peuvent sembler complètement normaux. Cette phase d’incubation peut durer pendant de longues périodes de temps (des semaines ou des mois, voire des années). Une morsure sur la face, la tête ou le cou aura tendance à écourter la phase de développement, vu que le virus est près du cerveau, tandis qu’une morsure sur le bout de la queue ou sur la patte pourra se traduire par une longue phase, car il faudra plus de temps pour que le virus se déplace vers le cerveau et en revienne.
  • Les animaux atteints de la rage pourront agir normalement et ils peuvent transmettre le virus à d’autres animaux ou à des humains à la toute fin de cette phase de développement ou de comportement normal. Il s’agit de la plus grande période de risque parce que les comportements habituels associés à la rage sont absents.
  • Une fois que les signes cliniques se manifestent, l’animal n’a environ qu’une semaine à vivre.

Les signes

Les signes sont variables et incluent :

  • L’agression sans provocation ni dérangement.
  • La paralysie — par exemple, les muscles qui contrôlent la respiration et la marche (entre autres) perdent leur fonction.
  • Des animaux nocturnes (actifs la nuit) sortent durant le jour.
  • Des animaux sauvages ou des chats affectueux (les chats atteints de la rage peuvent devenir gentils et affectueux plutôt que méchants, puis ils deviendront soudainement agressifs).
  • Baver et avoir l’écume aux lèvres en raison de la paralysie des muscles de la gorge et de la gueule. Un chien peut développer une langue pendante.
  • Les animaux touchés peuvent aussi avoir de la difficulté à boire et à manger et ils peuvent avoir de la fièvre.

Une maladie trompeuse

  • N’oubliez jamais que tout animal qui agit étrangement peut manifester des symptômes de la rage! C’est pourquoi la rage est appelée la « maladie trompeuse ». Elle peut ressembler à de nombreuses autres maladies et être très différente de l’image de l’animal « enragé » dont nous entendons parler.
  • Une autre mesure importante pour le contrôle de la rage est la collaboration entre les vétérinaires, le public, le système de  santé publique, les médecins et les agences gouvernementales afin d’exercer une surveillance et de contrôler la rage à un niveau régional et national.
  • Pa exemple, dans certaines régions du Canada, des appâts destinés aux animaux sauvages sont largués par des avions dans les régions rurales ou la campagne. L’appât (déguisé en gâterie) contient un vaccin efficace contre la rage. Les services de santé publique effectuent aussi un suivi et une gestion des cas d’exposition humaine.
  • N’approchez jamais d’un animal que vous ne connaissez pas. Si vous voyez un animal qui agit de manière étrange ou si vous vous faites mordiller par un animal que vous ne connaissez, signalez-le immédiatement. Des cas soupçonnés de rage doivent être immédiatement signalés à votre médecin et aux vétérinaires (lorsqu’ils concernent des animaux de compagnie ou des animaux domestiques).

 

(3.11.2016)

Réviseurs :
Dre Kathleen Cavanagh, rédactrice en ligne, ACMV
Dr J. Scott Weese, Chaire de recherche du Canada sur les zoonoses

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ON PEUT PRÉVENIR LA MAUVAISE HALEINE CHEZ LES ANIMAUX DE COMPAGNIE

September 16, 2015 | ACMV

La mauvaise haleine (halitose) n’a pas besoin d’explication! Plusieurs problèmes peuvent être à la source de l’halitose et les maladies de la cavité buccale représentent la raison la plus fréquente.

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La maladie parodontale est caractérisée par la plaque (une couche visqueuse contenant des bactéries et des matières organiques), l’accumulation de tartre (calculs) provoquant l’halitose et l’inflammation et la destruction progressive de la gencive, du ligament qui maintient la dent en place (ligament parodontal) et de l’alvéole dentaire. Cette affection peut aussi être associée à une inflammation chronique d’autres tissus mous (muqueuses buccales, langue, palais, paroi des lèvres). Cette dernière affection peut se produire lors d’une gingivite-stomatite chronique et d’une mucosite de contact. La rapidité et la gravité d’une maladie parodontale dépend des facteurs suivants, notamment :

  • Prédisposition génétique ou de la race (Yorkie, Schnauzer miniature, etc.)
  • Anatomie (malocclusion, chevauchement, difformités dentaires)
  • Niveau de soins dentaires fournis
  • Activité de mastication
  • Alimentation
  • Les maladies concomitantes qui peuvent affecter le système immunitaire (diabète sucré, hypothyroïdisme, virus de l’immunodéficience féline [FIV])

Selon le Dr Fraser Hale,  un dentiste vétérinaire agréé, la génétique représente le facteur le plus important, mais vu que nous ne pouvons pas modifier ce facteur, il recommande un examen préventif pour détecter la maladie parodontale vers l’âge de 6 ou 7 mois. Le vétérinaire ou le dentiste vétérinaire déterminera et atténuera les risques anatomiques pour le développement de la maladie parodontale en procédant à l’extraction des dents primaires persistantes, des dents difformes et il arrachera sélectivement les dents d’adulte afin de réduire les problèmes de chevauchement ou de contacts anormaux entre les dents ou les dents et les tissus mous et gérera les dents qui n’ont pas encore percé. Cette intervention peut avoir un impact positif énorme sur le pronostic parodontal de l’animal.

Ensuite, les propriétaires peuvent procéder à un contrôle quotidien de la plaque à la maison, qui est à la fois sûr et efficace. Le Dr Hale signale que l’on peut brosser les dents quotidiennement (comme pour nos propres dents) et utiliser des produits (aliments, additifs à l’eau, gels topiques et produits de rinçage) qui possèdent le sceau d’approbation du Veterinary Oral Health Council (VOHC) pour le contrôle de la plaque. Il souligne aussi qu’il est préférable de choisir un produit qui lutte contre la plaque plutôt qu’un produit contre le tartre, car c’est la plaque qui cause la maladie. Selon lui, il y a des dizaines de produits dans les animaleries, les épiceries, sur Internet et ailleurs, mais la vaste majorité n’ont pas été testés pour appuyer les allégations et beaucoup de produits sont potentiellement nocifs (trop puissants, contenant de l’alcool ou du xylitol). Il recommande donc de s’en tenir aux produits recommandés par le VOHC.

L’alimentation est moins importante et devrait servir à prévenir les maladies dentaires et non à les traiter. On peut aussi favoriser la santé buccale à l’aide d’exercices de mastication fournis par des gâteries sèches et des jouets approuvés par le VOHC. Le Dr Hale signale qu’il faut éviter les os d’animaux, les bois, les cornes, les sabots et le cuir bruit ainsi que les jouets de nylon rigide ou les glaçons parce qu’ils casseront les dents, blesseront les gencives et pourront causer des troubles intestinaux. On peut souvent donner des jouets faits de corde en pendant qu’ils servent de « soie dentaire », mais les chiens peuvent les déchirer et s’étouffer ou encore les ingérer, ce qui causera des blocages de l’appareil digestif. Ces derniers sont donc aussi à éviter. N’oubliez pas que les gâteries qui se mangent contiennent des calories et doivent être considérées dans le contexte de l’apport calorique total de l’animal et de son programme de gestion du poids.

Le programme de soins dentaires à la maison devrait aussi inclure un brossage quotidien des dents et des gencives. Même s’il est plus facile d’habituer un chaton ou un chiot après l’éruption des dents d’adulte, il est possible d’introduire graduellement ces soins auprès de l’animal âgé.

Le brossage devrait d’abord rester simple et être suivi d’une récompense. Par exemple, commencez par des séances courtes en brossant ses dents avec vos doigts pour habituer l’animal. Ensuite, brossez avec un linge, un bas de nylon, une brosse ou un doigtier trempé dans une gâterie, comme le liquide du thon en conserve ou du ragoût de bœuf et récompensez l’animal s’il se comporte bien ou s’il tolère le contact. Commencez par le devant de la gueule et continuez ensuite pendant quelques jours en brossant doucement les gencives tout en félicitant l’animal lorsqu’il se comporte bien.

Commencez par une saveur familière pour introduire le dentifrice. Après environ une semaine, on peut introduire un brossage léger de seulement une ou deux dents avant avec une brosse ou avec un chiffon doux enroulé autour du doigt, en incluant graduellement plus de dents. Continuez pendant environ une semaine jusqu’à ce que toutes les dents aient été nettoyées et n’oubliez pas de féliciter l’animal. Le brossage peut avoir lieu à la même heure chaque jour afin que l’animal le considère comme un élément de la routine quotidienne. Nul besoin de presser les choses. Même si vous suivez les recommandations, vous pourriez parfois devoir faire un pas en arrière ou recommencer à zéro, particulièrement dans le cas d’un animal adulte.

Il est essentiel de ne pas retenir l’animal trop vigoureusement afin d’éviter d’introduire de l’anxiété et de la résistance ou de lui faire mal. Évitez donc les mouvements brusques ou quoi que ce soit qui pourrait causer de la récalcitrance — nous désirons que l’animal aime l’activité! Le dressage graduel avec des récompenses et des séances quotidiennes donnera habituellement de bons résultats. Un dentifrice vétérinaire appuie le renforcement positif vu qu’il a bon goût et les dentifrices au goût de bœuf ou de fruits de mer peuvent améliorer la coopération. Le Dr Hale estime qu’il est important d’insister sur l’utilisation d’un dentifrice ou d’un gel recommandé par le VOHC parce que ces produits ont fait l’objet d’études approfondies, contrairement aux produits vendus en magasin.

On utilisera idéalement une brosse à dents pour bébés ou une brosse conçue pour les animaux tenue à un angle de 45 degrés pour brosser doucement sur les dents et le rebord gingival. Vous pouvez employer un chiffon doux enroulé autour de l’index pour nettoyer les dents et les gencives d’un patient qui restera calme et ne vous mordra pas le doigt. Les brosses qui s’enfilent sur un doigt (pièce de caoutchouc à enfiler sur le doigt qui porte une brosse à l’extrémité et est vendue chez votre vétérinaire) sont particulièrement efficaces pour les petits animaux au tempérament doux, mais n’oubliez pas d’utiliser votre pouce pour le tenir en place ou l’animal pourrait tenter de l’enlever et l’avaler s’il est actif et enthousiaste! Votre vétérinaire peut démontrer la méthode de brossage appropriée. Il faut concentrer le brossage du côté des lèvres, car le côté de la langue est moins important. Donc, si Fluffy ou Fido éprouve de la difficulté à se tenir tranquille, commencez par le côté des lèvres. Même si un mélange de bicarbonate de soude et de peroxyde d’hydrogène et d’eau était conseillé par le passé comme des dentifrices adéquats, les dentifrices commerciaux actuellement offerts sont de beaucoup préférables et sûrs. En raison des détergents et du fluor qu’ils contiennent, les dentifrices conçus pour les humains ne sont pas recommandés. L’action moussante du détergent peut provoquer une irritation de l’estomac chez les chiens et les chats. Comme le signale le Dr Hale, les dentifrices pour animaux sont conçus être avalés, car ils ne se rinceront pas la bouche pour ensuite cracher le produit.

Un produit de prévention de la plaque appelé « HealthyMouthMD » approuvé par le VOHC peut être recommandé par votre vétérinaire pour utilisation chez les chiens ou les chats. C’est un additif pour l’eau qui a bon goût. Il y a une phase d’adaptation qui permettra d’accoutumer la plupart des animaux à le boire dans l’eau. Il aidera à réduire l’accumulation de plaque et donnera une haleine « fraîche » et, contrairement aux rince-bouche pour humains, il est conçu pour être avalé.

Des produits hygiéniques liquides ou les gels buccaux pourront aussi être prescrits selon les besoins de votre animal.

Un examen de la santé dentaire au moment de l’examen physique annuel permettra à votre vétérinaire d’évaluer l’état des dents et de la cavité buccale afin que les problèmes puissent être détectés tôt. Un nettoyage et un polissage dentaire régulier (comme celui réalisé par votre propre dentiste) devra être effectué. Une évaluation appropriée de la santé dentaire, y compris sous le rebord gingival, se fera à l’aide de sondes et de radiographies dentaires. Bien entendu, un nettoyage des dents des animaux peut seulement s’effectuer sous anesthésie générale, car votre animal ne répondra pas à « ouvrez grand »!  Ne vous laissez pas convaincre par vos amis ou toiletteurs (ou autres personnes) qui recommandent une personne qui effectue un détartrage « éveillé » des dents, car cela est illégal et inefficace.

 

Ressources :

www.toothvet.ca pour obtenir des renseignements généraux sur la santé et les soins dentaires.

www.vohc.org pour obtenir une liste des produits appropriés et approuvés.

(2015)

 

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IL EST SOUVENT POSSIBLE DE PRÉVENIR LE SYNDROME UROLOGIQUE FÉLIN (SUF)

December 8, 2012 | ACMV

Le syndrome urologique félin (SUF) est une maladie des voies urinaires courante chez les chats; il se caractérise par une urine teintée de sang, des mictions fréquentes (avec ou sans efforts exagérés), des mictions à des endroits inusités et, dans certains cas, un blocage de la vessie entraînant la mort. 

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Le 7 décembre 2012

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Puisque les causes exactes du SUF demeurent inconnues, le traitement n’en pas toujours évident et surtout pas routinier. Ainsi, les cristaux qui se forment dans l’urine et qui finissent par former des calculs dans la vessie pourraient très bien être le résultat de la maladie plutôt que sa cause. Dans certains cas, l’administration d’antibiotiques peut éliminer ou atténuer le problème. Dans d’autres cas, il peut être nécessaire d’adopter un régime alimentaire à faible teneur en magnésium ou qui favorise l’acidification de l’urine. D’autres cas exigent une intervention chirurgicale. 

Compte tenu de ce que nous savons, les précautions suivantes peuvent aider à prévenir le SUF : 

Eau : L’animal devrait en tout temps avoir accès à de l’eau fraîche. Changez l’eau au moins deux fois par jour et encouragez l’animal à boire. 

Alimentation : Offrez au chat des aliments complets et équilibrés. Évitez les restes de table et les gâteries. Informez-vous auprès de votre vétérinaire à propos des aliments à faible teneur en magnésium et dont le pH est vérifié, qui sont vendus sur le marché. 

Obésité et exercice : Les chats qui sont en bonne forme physique et qui font suffisamment d’exercice risquent moins de souffrir du SUF et d’autres affections. 

Litière : Nettoyez souvent la litière et soyez à l’affût des dépôts inhabituels, comme des traces de sang dans l’urine. 

Comportement au moment des mictions : Observez votre chat et soyez particulièrement attentif à son comportement au moment de la miction. Les premiers symptômes du SUF ressemblent à ceux de la constipation (efforts exagérés). Si vous avez des doutes, consultez votre vétérinaire. (2012)

 

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L’INCIDENCE DE LA CONSTIPATION AUGMENTE AVEC L’ÂGE

October 24, 2012 | ACMV

La constipation peut se manifester chez les chats et les chiens, surtout quand ils vieillissent. On dit qu’un animal est constipé quand la défécation devient difficile ou qu’elle est impossible. Quand les fèces demeurent trop longtemps dans l’intestin, elles retiennent moins d’humidité, et elles deviennent sèches et dures. Elles sont alors difficiles à expulser. 

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Par conséquent, le chien ou le chat fera des efforts pour déféquer sans pourtant avoir de selles pendant quelques jours. Si cet état persiste, le côlon risque de subir une dilatation marquée et irréversible (on appelle cet état « mégacôlon »), et l’animal sera incapable de déféquer.

Il y a plusieurs causes à la constipation

  • L’alimentation semble jouer un rôle important. Ainsi, quand un chat ou un chien avale des corps étrangers comme des poils, des os, des déchets, du tissu ou des cailloux, il peut être constipé.
  • L’absence prolongée d’exercice, un changement d’environnement ou de routine (c.-à-d. du stress) peuvent aussi provoquer de la constipation. Les animaux hésitent alors à se soulager et deviennent constipés.
  • Certains problèmes médicaux, comme l’infection des glandes anales ou une hanche fracturée, peuvent rendre la défécation douloureuse et entraîner de la constipation. Enfin, la constipation peut être causée par une obstruction intestinale de même que par certains troubles nerveux ou musculaires.
  • Certains médicaments peuvent causer de la constipation. Les antihistaminiques et les modificateurs de la motilité (comme Imodium®) peuvent ralentir la fonction intestinale et causer de la constipation. Dans certains cas, même les laxatifs risquent d’empirer la situation.

Comment prévient-on la constipation?

  • Un brossage régulier préviendra l’ingestion excessive de poils, et l’exercice régulier contribue à la régularité des selles. Vous pouvez maintenant acheter chez votre vétérinaire un nouvel aliment qui prévient la formation de boules de poils en dissolvant les poils ingérés.
  • Pour le chat, la propreté de la litière est essentielle et pour le chien, des sorties fréquentes pour se soulager sont importantes. Les laxatifs lubrifiants peuvent aussi être efficaces.
  • En général, ils contiennent un mélange fait d’huile minérale ou de vaseline et d’un ingrédient qui leur confère une saveur. Ils ramollissent et lubrifient les fèces, et en facilitent ainsi l’expulsion.
  • En règle générale, les animaux de compagnie devraient avoir en tout temps accès à de l’eau fraîche, consommer des aliments riches en fibres et ne pas manger d’os. Votre vétérinaire peut vous indiquer quelles mesures conviennent le mieux à votre animal. 

 

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LE SOLEIL PEUT ÊTRE NOCIF POUR LES ANIMAUX TOUT COMME POUR LES HUMAINS

October 24, 2012 | ACMV

Une exposition prolongée au soleil peut être aussi nocive pour les animaux qu’elle l’est pour les humains. De fait, les vétérinaires ont commencé à constater un nombre croissant de maladies de la peau chez des animaux trop exposés au soleil.

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Le 23 octobre 2012

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Les animaux possèdent une protection naturelle contre les rayons du soleil. Leur poil bloque la lumière du soleil et protège leur peau contre les rayons ultraviolets. Beaucoup d’animaux ont aussi une peau très foncée à forte concentration de mélanocytes, des cellules qui protègent la peau des rayons nocifs du soleil. En outre, contrairement aux humains, les animaux ont le bon sens d’éviter l’exposition directe au soleil.

Les coups de soleil et les problèmes de peau liés au soleil sont donc rares chez les animaux, mais ils sont possibles. Toutefois, pour qu’un animal soit incommodé par le soleil, certains facteurs doivent être réunis. Ainsi, si la peau a une faible pigmentation, elle est très vulnérable. En outre, les régions du corps où le poil est clairsemé ou absent sont plus vulnérables. Ces régions doivent être exposées souvent et régulièrement pour que des maladies se manifestent.

Les rayons ultraviolets du soleil peuvent causer divers problèmes cutanés chez les animaux de compagnie. Ainsi, les coups de soleil (qui sont en réalité une inflammation de la peau) sont possibles. Certaines races de chiens (comme les Dalmatiens et les Bull-terriers blancs) de même que  les chats blancs sont particulièrement vulnérables. Certaines parties du corps, comme le nez et les oreilles, sont plus sensibles que d’autres. Les animaux récemment toilettés ou tondus sont plus vulnérables étant donné que leur fourrure plus courte les protège moins. Comme chez les humains, les coups de soleil répétés peuvent éventuellement causer des cancers cutanés malins.

Vous pouvez prendre des précautions pour réduire les risques d’une exposition au soleil chez votre animal. Si c’est possible, appliquez un écran solaire aux endroits où la pigmentation est faible et où il n’y a pas beaucoup de poil. Dans bien des cas, ce sera difficile car l’animal léchera immédiatement l’écran. Tenez votre animal à l’écart du soleil direct pendant la partie de la journée où le soleil est le plus ardent (entre 10 h et 16 h). Quand c’est possible, installez votre animal à l’ombre et ne le tondez pas, surtout en été. N’oubliez pas que le poil sert de couche isolante, c’est-à-dire qu’il protège l’animal du froid en hiver et qu’il le rafraîchit en été (les animaux transpirent en haletant). Le poil protège aussi naturellement la peau contre le soleil.

Si vous croyez que votre animal souffre d’un problème de peau lié au soleil, consultez votre vétérinaire.

 

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LE TOILETTAGE RÉGULIER FAVORISE LA SANTÉ DES ANIMAUX DE COMPAGNIE

October 24, 2012 | ACMV

Le toilettage et le bain sont aussi importants pour nos animaux qu’ils le sont pour nous. Ils améliorent leur apparence, préviennent les maladies et contribuent à leur bien-être général, tant physique que psychologique.

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Le toilettage peut être facile si vous suivez les quelques conseils qui suivent.

  • Quand vous brossez un animal, commencez avec un peigne à dents espacées, et brossez de la tête à la queue, en surveillant les signes de la présence de puces, d’excroissances ou de nœuds. En utilisant un peigne à dents espacées, vous évitez de tirer les poils. Après le peignage, brossez l’animal à l’aide d’une brosse de métal faite expressément pour retirer les poils morts du pelage des animaux. Vous pouvez enlever les nœuds en les divisant doucement en plus petits nœuds, puis en tirant sur chacun de ces nœuds, vers le haut et vers la tête de l’animal, tout en retenant la peau fermement. N’utilisez jamais de ciseaux pour couper les nœuds, car vous risquez de couper aussi la peau.
  • Le nettoyage des oreilles fait aussi partie des soins d’hygiène réguliers. La plupart des animaux n’ont pas besoin qu’on leur nettoie régulièrement les oreilles. Toutefois, il faut les examiner régulièrement et, s’il y a une quantité excessive de poils, de débris ou de cire, il faut les nettoyer. L’huile minérale et l’alcool sont souvent recommandés pour nettoyer les oreilles, mais les produits vendus pour cet usage (votre vétérinaire peut vous en procurer) sont bien supérieurs et causent moins de problèmes. Évitez d’utiliser des cotons tiges pour nettoyer les oreilles (votre vétérinaire, lui, sait comment s’y prendre) car vous risquez d’endommager les tympans de l’animal. Enroulez plutôt un bout de tissu ou de papier mouchoir autour de votre index et nettoyez doucement le canal auriculaire.
  • Les bains devraient être donnés au besoin. La fréquence dépend de l’animal et vous devriez consulter votre vétérinaire à ce sujet. N’utilisez jamais de shampoing destiné aux humains pour laver votre animal. La peau des chiens, par exemple, est beaucoup plus sensible que celle des humains. Les shampoings pour les humains peuvent irriter gravement la peau des animaux. De plus, ces produits sont généralement très parfumés (les animaux n’aiment pas cela) sans compter qu’ils assèchent les poils et qu’ils entraînent la formation de pellicules.
  • La coupe des griffes contribue à la santé des pattes et garantit que votre animal sera à l’aise pour marcher et courir. Omettre de couper les griffes risque de produire des griffes incarnées qui peuvent alors s’infecter et faire souffrir l’animal. Votre vétérinaire peut vous montrer comment couper les griffes de votre animal sans le blesser.

 

 

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LES MITES D’OREILLES CAUSENT DES DÉMANGEAISONS AURICULAIRES GRAVES

October 24, 2012

Les mites d’oreilles sont de petits parasites acariens appelés Otodectes cyanotis qui peuvent infester les conduits auditifs des chiens et des chats. Ils causent  de graves démangeaisons qui poussent l’animal à se gratter si violemment les oreilles qu’il se cause des blessures graves.

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Dans la plupart des cas, cette démangeaison est due à une allergie aux acariens. Les oreilles infestées contiennent généralement des débris de croûtes brunes ou noires. Les mites d’oreilles se transmettent  facilement d’un animal à un autre par simple contact. Les mites d’oreilles n’infestent pas les humains.

Le traitement d’une infestation de mites d’oreilles est simple : il s’agit d’appliquer un médicament dans le canal auditif ou d’administrer un médicament par voie orale ou par injection. Tous les animaux infestés ou qui sont en contact avec des animaux infestés doivent être traités. Dans certains cas, il faut aussi désinfecter l’environnement avec un produit antipuces. Il est préférable de consulter un vétérinaire pour connaître les traitements les plus récents plutôt que d’acheter des médicaments en vente libre.

 

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LES ANIMAUX PEUVENT AUSSI SOUFFRIR D’ASTHME

October 24, 2012 | ACMV

L’asthme peut affecter les chiens et les chats. Connu aussi sous le nom de « bronchite d’origine allergique », l’asthme est une inflammation des voies respiratoires causée par une réaction allergique. 

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Il produit une obstruction des voies respiratoires lorsque les bronches (qui amènent l’air dans les poumons) se remplissent de mucus et présentent des spasmes. L’asthme est beaucoup plus répandu chez les chats que chez les chiens.

Les chiens et les chats de tous âges peuvent souffrir d’asthme, mais ce sont surtout les animaux jeunes ou d’âge moyen qui sont atteints. La toux est le premier symptôme observé. Les propriétaires signalent une respiration sifflante et, dans de rares cas, de la détresse respiratoire. Il arrive que des animaux deviennent léthargiques, qu’ils cessent de s’alimenter et qu’ils perdent du poids. L’asthme est rarement mortel. Entre les épisodes d’asthme, les animaux sont généralement en bonne santé.

Pour diagnostiquer l’asthme, il faut faire des radiographies du thorax afin d’éliminer toute autre possibilité de problème médical. Une fois que le diagnostic de bronchite d’origine allergique a été posé, le vétérinaire peut prescrire des stéroïdes, des antihistaminiques, des bronchodilatateurs ou une combinaison de ces médicaments. En cas de crise grave, une injection d’épinéphrine peut être nécessaire.

Le pronostic de la maladie est excellent, et la plupart des animaux atteints ont une vie normale, avec l’aide de médicaments pris à long terme. À moins de trouver la cause sous-jacente, la guérison est impossible. Votre vétérinaire peut tenter de déterminer les causes de l’asthme et proposer des traitements qui conviennent à votre animal.

 

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LA DÉCISION D’EUTHANASIER UN ANIMAL DÉPEND DES RÉPONSES À QUELQUES QUESTIONS

October 24, 2012 | ACMV

Au moment de décider si vous devez ou non faire euthanasier votre animal, il vous faut répondre à certaines questions importantes.

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  • Votre animal est-il exempt de douleur, d’angoisse ou d’inconfort marqué qui ne peuvent pas être atténués?
  • Votre animal est-il capable de marcher et de conserver son équilibre raisonnablement bien?
  • Peut-il manger et boire suffisamment, sans difficulté et sans présenter de vomissements et de diarrhée?
  • Est-il exempt de tumeurs inopérables qui lui causent de la douleur ou beaucoup d’inconfort?
  • Votre animal peut-il respirer sans peine? 
  • Peut-il uriner et déféquer sans trop de difficulté ou est-il incontinent? 

Si vous avez répondu « non » à l’une ou l’autre des questions et que les traitements risquent de ne faire aucun bien, l’euthanasie doit être envisagée.

D’autres questions doivent retenir votre attention :

  • Quelle est la qualité de vie de mon animal?
  • Sa dignité est-elle compromise? 

En dernière analyse, l’euthanasie sert à mettre fin aux souffrances de l’animal et à lui épargner l’indignité et l’angoisse que cause une longue maladie mortelle. La vie d’un animal ne devrait pas être prolongée simplement parce que son propriétaire ne peut supporter de le perdre. En ce qui concerne la décision de faire euthanasier ou non votre animal, votre vétérinaire est le mieux placé pour vous aider à la prendre. 

 

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LE CHOCOLAT, C'EST BIEN BON, MAIS ÇA PEUT AUSSI ÊTRE MORTEL

October 24, 2012

Le chocolat et le cacao contiennent les deux formes de méthyl xanthine, la théobromine et la caféine, qui peuvent être toxiques pour les animaux qui en consomment une quantité excessive. Le plus dangereux est le chocolat à cuire, qui contient près de dix fois plus de théobromine que le chocolat au lait ordinaire.

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Vingt-huit grammes de chocolat à cuire ou 300 grammes de chocolat au lait peuvent être mortels pour un chien pesant cinq kilos. Dans un autre ordre de grandeur, l’ingestion d’environ 750 grammes de chocolat au lait pourrait s’avérer fatale pour un chien de 12 kilos.

Les chiens risquent davantage de s'intoxiquer au chocolat que les chats, probablement parce qu'ils en aiment le goût et que les chats ont tendance à être plus sélectifs quant à leur nourriture. Une petite quantité de chocolat peut provoquer des réactions néfastes, notamment la stimulation du système nerveux, la tachycardie (rythme cardiaque rapide), de la faiblesse, des vomissements, de la diarrhée, de l'agitation, un rythme cardiaque irrégulier, de l'hyperactivité et des mictions fréquentes. En général, ces symptômes apparaissent environ quatre ou cinq heures après l'ingestion. Les signes plus graves de l'intoxication comprennent des tremblements, des convulsions et la mort. Les symptômes peuvent prendre plusieurs heures avant de se manifester et il faut parfois plusieurs jours pour qu'ils disparaissent après l'administration de traitements vétérinaires. 

Des études toxicologiques ont démontré que, comparativement à d'autres espèces, les chiens sont hypersensibles à la théobromine, parce qu'ils métabolisent très lentement cette substance et que, par conséquent, elle reste longtemps dans leur sang. Après une seule dose, la demi-vie de la théobromine chez les chiens adultes est de 17,5 heures, comparativement à six heures chez l'humain. Ce pourrait aussi être le cas chez les chats.

S'ils en ont l'occasion, la plupart des animaux mangeront des quantités excessives de chocolat. Pour cette raison, tous les aliments qui en contiennent devraient être rangés dans un endroit inaccessible aux animaux. Si votre animal mange du chocolat, consultez immédiatement votre vétérinaire.

 

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LES ANIMAUX DE COMPAGNIE PEUVENT DEVENIR ALLERGIQUES AUX PIQÛRES DE PUCES

October 23, 2012 | ACMV

La dermatite allergique par piqûres de puces (DAPP), que l’on qualifie aussi d’hypersensibilité aux piqûres de puces, est une réaction allergique de la peau à la salive des puces. Elle peut affecter les chats et les chiens, mais rarement avant qu’ils aient atteint l’âge de six mois. Habituellement, la DAPP se manifeste entre l’âge de trois et six ans.

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Le principal symptôme de cette maladie est une forte démangeaison; l’animal se mordille et se gratte beaucoup, généralement à l’arrière-train, plus particulièrement à la naissance de la queue ou à l’intérieur des cuisses. Les chats ont souvent une région de démangeaison à la naissance de la queue ou dans les cuisses, mais ils peuvent aussi se gratter autour de la tête et dans la région du cou. 

Le diagnostic s’effectue lors d’un examen physique et, chez les chats, il peut aussi être associé à une numération accrue des eosinophiles (un type de globules sanguins). À noter que, chez les chats, il peut être difficile de trouver des puces ou des débris laissés par les puces, particulièrement chez les races à poils longs. Certains chats sont extrêmement sensibles et, même une puce ou un faible nombre de puces peut causer des démangeaisons et des lésions importantes sur la peau, et il est possible qu’on ne puisse pas trouver de puces ou que l’on en aperçoive à peine quelques-unes. Un test d’allergie peut être réalisé.

La peau peut devenir rouge et enflammée, galeuse ou boursouflée au fur et à mesure qu’une dermatite secondaire s’installe.

On gère la dermatite allergique en éliminant l’exposition aux puces adultes et en fournissant un traitement pour soulager les symptômes afin d’aider à accroître le niveau de confort en attendant la résorption de l’inflammation de la peau. Le contrôle des puces est réalisé en utilisant un adulticide (un produit qui tue les puces adultes), administré sous forme de poudre, de liquide vaporisé, d’agent topique ou de mousse. En général, l’efficacité des shampooings antipuces est marginale, puisqu’une grande partie de l’insecticide est éliminée lors du rinçage, mais ces produits servent aussi à tuer rapidement les puces présentes.

Les vétérinaires vendent quelques adulticides topiques qui peuvent être donnés oralement, injectés ou appliqués directement sur l’animal et qui se sont montrés très efficaces et sécuritaires. Un contrôle complet des puces peut inclure des traitements dans l’environnement. En plus de l’intérieur de la maison, l’extérieur doit être traité pendant les saisons chaudes. Il n’y a pas de remède pour guérir l’hypersensibilité en soi et, tant et aussi longtemps que les puces sont présentes, l’animal éprouvera des problèmes. Les animaux affectés peuvent aussi développer des réactions plus sévères à la longue. Des médicaments peuvent être requis pour aider à soulager la peau irritée et traiter les infections secondaires (dermatites). Consultez votre vétérinaire pour qu’il détermine le traitement qui convient le mieux à votre animal selon son mode de vie, son degré d’activité et son environnement.

À noter que les puces peuvent transmettre un type de ver solitaire et qu’un échantillon de selles devrait être analysé chez les patients infestés par les puces afin de confirmer qu’ils ne sont pas non plus affectés par ce ver.

 

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SÉCURITÉ DES VOYAGES EN AVION POUR LES ANIMAUX

October 23, 2012 | ACMV

En règle générale, les animaux voyagent très bien à bord des avions, mais pour certains, les déplacements en avion peuvent être très stressants et même traumatisants. 

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Voici quelques règles à suivre pour atténuer le stress.

Les dangers des voyages aériens ne sont pas liés au vol lui-même, mais plutôt au séjour à terre, quand l’animal est chargé ou déchargé, ou qu’il attend. Les retards peuvent prolonger le séjour sur la piste avant le décollage ou après l’atterrissage. Pendant ces manœuvres, la soute à bagages n’est pas pressurisée et la température ambiante peut atteindre des extrêmes. De fait, pour ces raisons, certains transporteurs aériens n’acceptent pas les animaux pendant certaines périodes de l’année. Par conséquent, il est préférable de consulter votre transporteur et de vous assurer qu’il n’y a pas de risque et que votre chien sera accepté à bord.

Si l’animal est suffisamment petit, certains transporteurs laissent le client monter à bord avec son chien ou son chat, pourvu que la cage puisse être logée sous le siège devant le passager. Informez-vous auprès de votre compagnie aérienne.

Il est également recommandé de faire examiner votre animal par un vétérinaire avant votre départ pour vérifier s’il est en santé et capable de subir les rigueurs du voyage. Il n’est pas recommandé d’administrer des tranquillisants ou des sédatifs, sauf si le vétérinaire vous le conseille. En effet, les sédatifs peuvent entraîner de graves complications. Il arrive, par exemple, que ces médicaments diminuent la capacité de l’animal à régulariser sa température corporelle. Ils peuvent aussi être à la source de troubles respiratoires.

Pour ce qui est du vol proprement dit, veillez à ce que votre chien soit en sécurité dans une cage approuvée que vous aurez achetée de la compagnie aérienne, d’une animalerie ou d’un hôpital vétérinaire. Il est bon d’habituer l’animal à sa nouvelle cage plusieurs semaines avant le départ. Vérifiez si toutes les vis sont bien en place et serrées. La cage devrait porter les mentions « Animal vivant » et « Ce côté en haut » en lettres d’au moins trois centimètres de hauteur. Inscrivez aussi les coordonnées de l’animal (nom, adresse, destination) sur la cage. Veuillez à ce qu’il reçoive de l’eau fraîche pendant ou après le vol.

Il est préférable de choisir un vol sans escale, hors des heures de pointe. Idéalement, votre chien devrait être le dernier à monter à bord et le premier à descendre. Avertissez le personnel que vous avez un animal à bord, au cas où il y aurait des retards.

 

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IL EXISTE DE NOMBREUSES CAUSES DU MARQUAGE URINAIRE

December 8, 2012

Le marquage urinaire n’est pas limité aux mâles non châtrés. Les chats, mâles et femelles, stérilisés ou non, peuvent uriner pour marquer leur territoire s’ils sont stressés. La miction est l’une des nombreuses façons qu’ont les chats de marquer leur territoire.

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Voici quelques règles à suivre pour atténuer le stress.

Les dangers des voyages aériens ne sont pas liés au vol lui-même, mais plutôt au séjour à terre, quand l’animal est chargé ou déchargé, ou qu’il attend. Les retards peuvent prolonger le séjour sur la piste avant le décollage ou après l’atterrissage. Pendant ces manœuvres, la soute à bagages n’est pas pressurisée et la température ambiante peut atteindre des extrêmes. De fait, pour ces raisons, certains transporteurs aériens n’acceptent pas les animaux pendant certaines périodes de l’année. Par conséquent, il est préférable de consulter votre transporteur et de vous assurer qu’il n’y a pas de risque et que votre chien sera accepté à bord.

Si l’animal est suffisamment petit, certains transporteurs laissent le client monter à bord avec son chien ou son chat, pourvu que la cage puisse être logée sous le siège devant le passager. Informez-vous auprès de votre compagnie aérienne.

Il est également recommandé de faire examiner votre animal par un vétérinaire avant votre départ pour vérifier s’il est en santé et capable de subir les rigueurs du voyage. Il n’est pas recommandé d’administrer des tranquillisants ou des sédatifs, sauf si le vétérinaire vous le conseille. En effet, les sédatifs peuvent entraîner de graves complications. Il arrive, par exemple, que ces médicaments diminuent la capacité de l’animal à régulariser sa température corporelle. Ils peuvent aussi être à la source de troubles respiratoires.

Pour ce qui est du vol proprement dit, veillez à ce que votre chien soit en sécurité dans une cage approuvée que vous aurez achetée de la compagnie aérienne, d’une animalerie ou d’un hôpital vétérinaire. Il est bon d’habituer l’animal à sa nouvelle cage plusieurs semaines avant le départ. Vérifiez si toutes les vis sont bien en place et serrées. La cage devrait porter les mentions « Animal vivant » et « Ce côté en haut » en lettres d’au moins trois centimètres de hauteur. Inscrivez aussi les coordonnées de l’animal (nom, adresse, destination) sur la cage. Veuillez à ce qu’il reçoive de l’eau fraîche pendant ou après le vol.

Il est préférable de choisir un vol sans escale, hors des heures de pointe. Idéalement, votre chien devrait être le dernier à monter à bord et le premier à descendre. Avertissez le personnel que vous avez un animal à bord, au cas où il y aurait des retards.

 

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